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La règle de Trois - Histoire secrète des Ims
5 février 2016

Page 5

Alors lumière il y eu ; mais quelle surprise, impossible et pourtant tellement prévisible, il n’y avait rien là, au deuxième étage d’une boite parisienne, rien d’autre qu’une petite pièce sans intérêt. Quelques banquettes et encore quand je dis quelques je veux dire deux, je sais c’est ridicule et alors. Alors que mon propre vide m’aspirait je remarque sur le mur du fond quelque chose de, comment dire, joli, étonnant ou autre, je ne saurai comment dire ni le décrire. Une fresque, une grande fresque, quelque chose de différent quelque chose de parlant, un trou dans la soirée, un truc. Alors je m’y  attarde. Je regarde, je n’ai pas peur, Pierre doit être  dans un coin à discuter avec quelque fille gothique et  la convertir à l’ésotérisme selon nous, moi je suis la devant cette fresque, ça ne peut pas être pire. Soudain une idée, une peur, une impression traverse mon esprit, je suis seul ici. Pourquoi suis-je seul dans l’endroit le plus tranquille de cette boite, j’ai croisé des couples enlacés à l’étage du dessous, des couples qui sans doute aurais désirer voire rêver de cet endroit hors du temps. Mais ils n’y  sont pas venus alors que moi qui suis néophyte ici, ai pu m’y rendre sans autre forme de contrôle, un malaise m’envahit, je ne suis pas à place ici, je n’ai rien à faire là. Et pourtant je reste scotcher  devant cette vision comme un poisson dans son bocal, je regarde la fresque, interdit et me demande pourquoi je suis le seul à la regarder, les détails sont saisissant, la toile semble vivante. Je la regarde mieux. Au milieu trône un château médiéval, magnifique, formidable, impressionnant en haut d’une colline. Sous la colline, se tenait un paysage de landes et de forêts. Mais ce qui sautait le plus aux yeux c’était la vie dans ces forêts, on voyait des gens des archers, des oiseaux, des animaux et comme du mouvement au milieu de cette lande et en bas une clairière immense mais cette clairière avait un je ne sais quoi de grand, de gigantesque d’extraordinaire sur seulement quelques centimètres carré de mur. Je m’approche et regarde ces taches, sans être vraiment animés cet ensemble semblait en mouvement comme vivant. L’artiste qui l’avait réalisé était un génie. D’un coup le tableau paraissait plus clair, une armée, une armée gigantesque en mouvement semblait se diriger droit vers le château mais les assaillants ne paraissant pas avoir vu les hommes de la forêt. Alors je décidai de me rapprocher car s’il y avait des archers dans les arbres personne n’aurait pris le risque de les laisser seuls.

En effet, derrière, ce que je croyais être une lande, s’avéra  être une armée accroupie prêt à l’assaut. Sous le couvert de bouclier qui reflétait le ciel on ne les voyait pas comment était-ce possible comment un dessin pouvait être aussi bien réussi. Je croyais qu’il s’agissait du ciel qui se reflétait mais à ma stupéfaction on aurait plutôt dit qu’il s’agit du reflet de la pièce même, ma pièce, voir même mon propre reflet, aucune raison ne pouvait expliquer cela. Ce n’était pas rationnel, il n’y avait là rien qui pouvait expliquer ce phénomène, rien que mon esprit imbiber ne pouvait justifier mais pourtant, bien que défiant ma raison, cela paraissait vrai. Quel voyage, quelle surprise, il est temps de redescendre me dis-je.  Mais quelque chose d’encore plus étonnant semblait faire ciller mon esprit. Le tableau regorgeait de signes, de symboles, cela n’attirait pas tout de suite le regard mais en y regardant à deux fois des éléments apparaissaient. Au fur et à mesure que l’on effaçait de son esprit, et ce n’était pas facile, les éléments de la fresque, des symboles apparaissaient, une boussole, une ancre, un stylo et des milliers d’autre chose semblait orner la fresque voir même la remplacer, la dessiner, la composer. Les oiseaux volants ensemble entre des branches entre croisées, la tour du château, la forme des nuages composait une constellation de symbole donnant une toute autre lecture possible à cette peinture. Ces symboles me parlent, j’ai toujours été empathique, c’est bien là mon plus grand défaut, je ressens les choses comme si tout était écrit d’avance, une lecture ouverte pour tous. Je sais, en vous regardant, ce qu’il y a derrière. Certains penseront qu’il s’agit d’une pure malédiction d’autre un don mais, à la fin, le principe est simple je lis en vous comme dans 

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